Le graphiste n’est pas seulement un technicien Photoshop

Présentation métier au collège ce matin pour des élèves de 4e, pour leur présenter le métier de graphiste.

Un constat : pour la majorité, graphiste = bidouiller 2-3 photos sur Photoshop…

C’est vrai, mais c’est un peu réducteur présenté ainsi ! Si c’était le cas, bon nombre de gens touchant un peu aux logiciels de PAO seraient graphistes.

Le graphiste est avant tout le garant de la transmission d’une image de marque, d’un message à faire passer, au travers de bons visuels, donc de « 2-3 photos bidouillées sur Photoshop » [soit dit en passant, on passe parfois plusieurs heures, voire des jours entiers à obtenir des visuels vendeurs], mais aussi de la création d’illustrations vectorielles, de l’animation graphique de sites web, de règles de mise en page et de typographie qui ne s’improvisent pas, et enfin d’une bonne dose de recherche en amont sur l’univers des entreprises sur lesquelles on travaille, leurs valeurs, l’image qu’elles veulent communiquer à leurs clients et leurs prospects.

Cette partie est moins visible et donc moins quantifiable pour le client final ; elle constitue néanmoins une étape non négligeable du travail de graphiste.

Il existe une bonne définition du graphiste sur le site de l’ONISEP, qui reprend cette idée primordiale : le graphiste traduit un concept en images.